Les petites et moyennes entreprises (PME) représentent la très grande majorité du tissu économique québécois. Des études récentes soulignent l’importance d’assurer la succession de ces PME dans les années à venir. L’option collective de la conversion en coopérative rend possible la continuité de ces entreprises et permet de sauver les emplois qu’elles offrent. Cette option de reprise implique le transfert des actifs et des activités de l’entreprise à ses employés ou à des membres de la communauté regroupés sous la formule juridique coopérative. Malheureusement, on a généralement négligé cette option, ce qui constitue une occasion manquée pour les communautés. Depuis 1980, pourtant, 106 coo-pératives ont repris une entreprise au Québec afin d’assurer sa pérennité sous ce nouveau statut. Les données montrent que, au 1 juillet 2021, 96% des coopératives ayant subi de telles prises de contrôle existent encore. Cette durabilité, y compris la préservation d’emplois et de l’activité économique locale qui s’y rattachent, est une bonne raison d’explorer l’utilité du modèle coopératif pour la reprise d’entreprises.
Article de Claude-André Guillotte (co-responsable de Co-opConvert, IRECUS/Université de Sherbrooke), Josée Charbonneau (attachée de recherche Co-opConvert, IRECUS/Université de Sherbrooke), et Étienne Fouquet et Anne-Marie Merrien (tous deux assistants de recherche Co-opConvert, IRECUS/Université de Sherbrooke)
2021, La succession d’entreprise: une occasion de coopérer, Revue canadienne de recherche sur les OSBL et l’économie sociale, 12(2) https://doi.org/10.29173/cjnser.2021v12n2a552
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